Des gens qui changent leur vie.

Nous ne nous contentons pas de fournir aux gens que nous accueillons des gîtes, un cadre et des activités pour un moment de bien-être. Nous avons, si nous le souhaitons les uns et les autres, des contacts humains agréables et enrichissants. Voilà pourquoi je peux vous raconter quelques histoires, tout en respectant la vie privée de gens qui sont venus chez nous.

 

"A" était routier, parti toute la semaine sur les routes de France et d'Europe, avec sa femme et son enfant le week-end et les congés seulement.

Il a réussi à travailler toujours dans la même entreprise mais dans un bureau. Maintenant la famille est réunie, ils ont un jardin et quelques chèvres.

 

Le couple "B" habite à une quinzaine de km d'une petite ville où ils travaillent. Ils sont fatigués de faire des voyages en voiture, pour le travail mais aussi pour les loisirs des enfants. Ils cherchent à habiter dans la ville même. Non seulement leur vie actuelle en sera améliorée mais ils pollueront moins.....

 

Les lieux de travail du couple "C" sont très éloignés. Au tout début, ils habitaient séparément la semaine et se retrouvaient le week-end et les jours de congé. Maintenant ils habitent ensemble entre les deux lieux de travail. Mais les distances en voiture sont encore grandes et c'est d'autant plus difficile à vivre que les deux enfants sont jeunes...L'un des deux cherche donc un autre travail et ils pourront habiter à proximité. Ils feront beaucoup d'économies . Eux aussi pollueront moins et vivront mieux.

 

"D" travaille pour une société qui achète des produits agricoles à des petits pays d'Amérique Centrale et qui les revend en Europe. Ils attendent deux ou trois ans pour acheter, de telle sorte que le pays en question soit exsangue au moment de la transaction. Ils peuvent alors acheter à des prix dérisoires. Et faire de gros bénéfices. Révolté par le procédé, "D" va changer de travail.

Et nous? Nous achetons ces produits-là, à l'hypermarché ou ailleurs! Sans le savoir. Alors le commerce équitable? C'est sans doute mieux. Le bio? Il respecte l'environnement et l'homme. Mais si le produit vient de l'autre bout de la planète, le transport a pollué. Consommons donc local: Notre jardin d'abord, les petits producteurs voisins ensuite. Mais bien sûr on n'a pas une confiance aveugle dans le label "mon jardin" plus que dans le label du poulet Machin Chose.

 

Un mensuel à lire sur ces questions et d'autres: Biocontact. On le trouve gratuit dans les magasins bio mais on peut aussi le recevoir (36 €/11 numéros) Titre du numéro de janvier 2006 : La survie.


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