Courrier
du 23 janvier 2012
Bonjour,
La
SAFER travaille en collaboration avec les aménageurs et
promoteurs immobiliers et ne sert pas l'intérêt des
agriculteurs et de l'environnement, ce qui est loin de sa mission
initiale.
Mon
entreprise horticole est en voie d'être anéantie
grâce à la SAFER qui au lieu d'utiliser le droit de
préemption, a laissé passer la vente au profit
d'une SEM dont la ville (Strasbourg) est majoritaire.
Conclusion,
lorsqu'un particulier vend, la SAFER préempte et casse les
prix, là, en l'occurence c'était les hopitaux
civils qui vendaient (donc l'état) et on ne préempte
pas !
La
terre agricole classée NC a été vendue pour
un petit prix de 4000 euros /are, vous avez bien lu 4000 euros,
au milieu de mon entreprise horticole.
Le
pouvoir restera le pouvoir...
Bon
courage
PS:
j'avais eu comme réponse du président de la SAFER
"Je suis le président et je fais ce que je veux
!" Voilà qui est clair
Cordialement,
Jean-Marc HERR
Le
développement durable en action sur :
http://eckbolsheim.typepad.com
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Courrier reçu le
24/07/2011
Merci pour le partage de votre propre expérience,
c'est clair que nous sommes dans un pays où les députés,
sénateurs et gouvernement répondent non pas à
l'intérêt général mais aux lobbys
puissants.
Ce qui est contraire à la constitution.
C'est le peuple qui est souverain normalement.
Cordialement.
David un simple citoyen.
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Courrier reçu le
16-06-2011
Bonjour,
j'alimente
vos pages sur la Safer avec nos mésaventures. Nous
sommes deux paysannes sans terre, titulaires d'un BPREA (Brevet
Professionnel Responsable d'Exploitation Agricole - mention
élevage biologique et transformation fromagère)
au CFPPA du Rheu 35. Depuis près de 2 ans, nous parcourons
le Trégor à la recherche d'une petite ferme pour
démarrer notre projet. Nous avons rencontré
pratiquement tous les maires des communes situées dans un
triangle Guingamp/Lannion/Morlaix. Beaucoup se sont enthousiasmés
pour notre projet. Par leur intermédiaire, nous avons pu
rencontrer quelques cédants sans succès. Notre
projet de GAEC permettra l'installation de deux Jeunes
Agricultrices (JA) hors cadre familial. Car, il est important de
le rappeler, il est encore plus difficile de trouver du foncier
pour les candidats dont les parents ne sont pas agriculteurs.
En
fevrier 2011, nous nous sommes portées candidates à
la reprise de la ferme Ty Losquet (terres, bâtiments
agricoles et habitations) en nos noms propres et maintiendrons
cette ferme en l'état car elle convient, pour une fois,
parfaitement à nos besoins :
● Surface
adaptée aux besoins en fourrage (herbe et foin) de notre
cheptel
● Parcellaire groupé autour des
bâtiments de ferme qui facilite à la conduite d'un
troupeau laitier
● Bâtiments d'exploitation
facilement aménageables pour accueillir des brebis
●
Bâtiments d'habitation pour 2 familles
●
Situation proche de Guingamp et des grands axes routiers qui est
un gros atout pour la vente directe
Nous avons longuement
mûri notre projet et sommes conscientes que la difficulté
d'évaluation de ce genre de projets dit
"non-conventionnels" réside dans la prise en
compte de ce qui fait leur force : la valorisation du lait par la
transformation à la ferme et la vente directe. Cependant,
pour la reprise de la ferme de Ty Losquet, nous avons un avis
favorable de financement du Crédit Mutuel de
Bretagne.
Mardi 3 mai 2011, le Conseil d’administration
de la SAFER de Bretagne a attribué Ty Losquet, à 9
voix contre 8, à Laëtitia Nogré et à
ses parents dans le cadre d'un projet
d'installation-agrandissement. Les Nogré sont à
l'origine de la préemption par la SAFER de la ferme de Ty
Losquet, comme l'explique M. François Le Mauff dans Ouest
France, l'autre candidat dont le projet équin a été
écarté. Les Nogré exploitent 94 hectares en
élevage conventionnel avec 331 435 litres de quota laitier
et 1 200 m2 de poulailler de dindes de chair. Ils viennent, par
ailleurs, de se faire attribuer 14 autres hectares par la
Communauté de Communes de Guingamp ce qui porte leur
exploitation à près de 110 hectares.
Cette
décision de la SAFER, les organisations paysannes
(Confédération paysanne 22, Agriculture paysanne
22, Gab 22, Accueil paysan, Cedapa, Civam, RTF, MRJC, et Terres
de lien) soutenant notre projet en font un symbole global des
difficultés d’accès au foncier pour les
projets d’installation hors cadre familial de petites
fermes paysannes. Ils dénoncent le mode d’attribution
des terres agricoles organisé par les organisations
professionnelles qui ne correspond pas aux attentes sociétales
!
Nous ne désarmerons pas et sommes déterminées
à utiliser tous les recours face à ce refus
d’attribution par la SAFER. Un blog existe pour témoigner
notre détermination dans ce combat pour une politique du
foncier plus équitable
ici
http://tylosquet.blogspot.com/
La
DRAAF doit confirmer ou casser la décision du CA de la
SAFER d'ici la fin du mois de juin.
Cordialement
-- Coline
et Gael
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Je viens de visiter ton site et
de lire ta galère avec la safer et tu n'es pas le seul
apparemment, je suis vraiment désolé de ton
histoire.
Pour ma part je suis installé depuis 8ans dans
les Alpes Maritimes à coté de Grasse en zone péri
urbaine. Je fais des fraises et des agrumes en non traité
ni fongicide,ni pesticides pas de label ( 2ans chez écocert
et je ne vendais pas mieux mes produits) . J'étends mon
activité en caprin laitier pour que ma femme quitte son
boulot et me rejoigne. J'ai 20 chevrettes actuellement et je
veux stabiliser le troupeau à 30 au printemps.
fabrication de lactiques
(fromages au lait cru)et vente directe.
J'ai acheté le
terrain un prix intéressant pour la région (même
si c'était cher pour moi) 12000m2 de SAU et
quelques parcours à côté chez des
privés. J'ai signé avec la safer qui a négocié
devant moi le prix avec le propio et qui m'a fait une
rétrocession chez le notaire (elle n'a rien gagné
et j'ai bénéficié de frais réduits).
Seule obligation: maintien d'une activité agricole pendant
10 ans,15ans s' il y avait eu une préemption.
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Réveil
tonique avec un bon lait de bique, ou réveil câlin
avec un bon crottin .
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Je suis quand même passé en
commission safer, puisque après l'annonce obligatoire
d'autres personnes étaient intéressées mais
c'était des non paysans . Ils ont bien défendu
ma candidature (j'ai eu les boules car c'est moi qui avait trouvé
le terrain en friches après 1 an de recherches) Pourtant
je suis à aucun syndicat . A l'époque de la
signature je passais mon BPA à Antibes(06) . Sur une
classe de 30 on est 2 à s'être intallés grâce
à la safer. Le terrain appartenait à un ancien
parfumeur de Grasse (culture de jasmin) et il souhaitait que ce
terrain reste à vocation agricole. ça été
ma chance car à mon avis, il aurait pu le vendre plus cher
et ni la safer ni aucun paysan n'aurait pu suivre.
Ça n'arangera pas tes galères mais
peut-être te consoler de savoir que dans certains coins la
Safer aide à s'installer des nouveaux paysans.
ça n'arangera pas tes galères, mais peut - être
te consoler de savoir que dans certains coins la safer aide à
s'installer des nouveaux paysans .
Alexandre Falinski
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Bonjour !
Je
suis venu sur votre page de site
http://gilbrault.free.fr/safer.htm
en tapant les mots clé « recours décision
SAFER » dans Google
Sans
doute pas mal de personnes souhaiteraient en savoir davantage sur
les décisions prises par la SAFER et éventuellement
comment les contester.
Pour
notre part, nous souhaitions acheter une partie des terres à
vendre jouxtant notre terrain pour pouvoir déboucher de ce
côté-là sur des chemins communaux et offrir
des promenades aux personnes venant en chambres d’hôtes
chez nous.
Depuis
plus d’un an, nous étions en pourparlers avec les
propriétaires et la SAFER. Aucun agriculteur n’était
candidat (terres trop pauvres et trop difficiles à
remettre en état)
L’affaire
était compliquée côté propriétaires
et quand cela s’est décanté il y a à
peu près 3 semaines, la SAFER a fait paraître sa
publicité sur la vente.
Quelqu’un
s’est porté candidat sur la totalité des
terres qui comprend des étangs. Quelqu’un d’éloigné
dont le projet est « investissement »
La
SAFER vient de décider pour ce candidat qui voulait tout
ou rien. La SAFER craignant qu’une partie des terres et
surtout les étangs lui restent sur les bras, nous n’avons
rien obtenu, pas même le petit bout qui nous aurait permis
de sortir de chez nous vers les petits chemins. Nous ne trouvons
pas cela très équitable. La SAFER a cédé
à une espèce de chantage.
Mais
je crains que nous n’ayons aucun recours. Ce n’est
pas non plus vital pour nous, mais c’est très vexant
Cordialement
Gilles
Bertrand
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